Carnet de bord de deux paysannes en Palestine
Jour 7 : Betlhéem
Il nous dit : « Je suis né ici, mais mon rêve c’est de ne pas mourir ici. Je veux revoir le village de mes parents. » Chaque famille de réfugiés palestiniens garde comme un trésor la clé de la maison qu’ils ont dû abandonner lors de l’exode forcé. Suite du voyage de la Via Campesina en Palestine.
Jour 7 – Bethléem
Morgan
Nous nous réveillons dans l’appartement d’Hébron. La nuit a été agitée. Nous avons entendu des coups de feu. Mustapha nous explique qu’un raid israélien a eu lieu dans l’université d’Hébron et que les soldats y ont installé une banderole appelant les étudiants à éviter toute activité militante.
Ici à Hébron, il est impossible de ne pas penser à Gaza. L’enclave est à une cinquantaine de kilomètres. Hier soir, Fuad nous a raconté qu’ils entendaient les bombardements la nuit. Lorsque le temps est dégagé, il est même possible d’apercevoir au loin Gaza et la mer.
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