quinta-feira, 25 de setembro de 2025

SARKOSY: CINQ ANS DE PRISON

 

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Le tribunal judiciaire a rendu jeudi sa décision dans l’affaire du financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007. 
L’ancien président est reconnu coupable d’association de malfaiteurs. 
Notre récit en direct avec les journalistes de Mediapart sur place, dont Fabrice Arfi et Karl Laske, depuis la salle d’audience.

Nicolas Sarkozy : cinq ans de prison avec mandat de dépôt différé, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire. Nicolas Sarkozy va faire appel.

Claude Guéant : six ans de prison et 250 000 euros d’amende.

Brice Hortefeux : deux ans de prison, 50 000 euros d’amende, cinq ans d'inéligibilité. Brice Hortefeux va faire appel.

Alexandre Djouhri : six ans de prison, avec mandat de dépôt, et 3 millions d’euros d’amende. Il fait appel.

Wahib Nacer : quatre ans de prison avec mandat de dépôt et 2 millions d’euros d’amende.

Khalid Bugshan : cinq ans de prison et 4 millions d’euros d’amende.

Bachir Saleh : cinq ans de prison et 4 millions d’euros d’amende.


« On est impressionnées », réagissent les parties civiles Danièle Klein et Yohanna Brette, à la sortie de l’audience où la condamnation de Nicolas Sarkozy a été prononcée.

L’une et l’autre ont perdu un·e proche le 19 septembre 1989 dans l’attentat contre l’avion de ligne DC-10 de la compagnie UTA. 

L’avion, qui reliait le Congo-Brazzaville à Paris, a explosé en plein vol au-dessus du désert du Ténéré, au Niger, tuant au total 170 personnes, dont 54 Français·es.


Manuel Bompard : « Qu’ils s’en aillent tous »

Le patron de La France insoumise (LFI) Manuel Bompard a dénoncé le soutien apporté à Nicolas Sarkozy par Les Républicains (LR) et le Rassemblement national (RN), abondamment relayé sur les médias appartenant à Vincent Bolloré.

« Les mêmes n’ont d’habitude pas de mots assez durs pour dénoncer le soi-disant laxisme de la justice et pour en appeler à la fermeté des condamnations. [...] Pourquoi ce changement de discours quand ce sont eux et leurs amis qui sont jugés coupables par la justice ? Pourquoi ce deux poids, deux mesures ? », s'est interrogé le député de Marseille (Bouches-du-Rhône).

« L’exigence d’honnêteté et de respect de la loi n’est pas réservée au peuple. Elle s’applique aussi pour les puissants malgré leur pouvoir et leur relais médiatiques. Plus que jamais, qu’ils s’en aillent tous », a-t-il conclu sur le réseau social X. Manuel Bompard n’a en revanche pas commenté directement le jugement prononcé jeudi.


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