Trois petites notes de musique ont plié boutique au creux du souvenirC'en est fini de leur tapage, elles tournent la page et vont s'endormirMais un jour sans crier gare, elles vous reviennent en mémoire
Toi, tu voulais oublier un petit air galvaudé dans les rues de l'étéToi, tu n'oublieras jamais une rue, un été, une fille qui fredonnait
La, la, la, la, je vous aime, chantait la rengaineLa, la, mon amour, des paroles sans rien de sublimePourvu que la rime amène toujoursUne romance de vacances qui lancinante vous relance
Vrai, elle était si jolie, si fraîche épanouie et tu ne l'as pas cueillieVrai, pour son premier frissonElle t'offrait une chanson à prendre à l'unisson
La, la, la, la, tout rêve, rime avec s'achèveLe tien ne rime à rien, fini avant qu'il commenceLe temps d'une danse, l'espace d'un refrain
Trois petites notes de musiqueQui vous font la nique du fond des souvenirsLèvent un cruel rideau de scèneSur mille et une peines qui ne veulent pas mourir.
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