LE POINT
1. Faisant suite à cette tentative de coup d'État au Brésil, plus de1.500 de ses participants ont été mis en garde à vue. Quelques uns ont déclaré qu'ils ne voulaient pas porter atteinte au patrimoine administratif, culturel, historique et artistique des lieux de pouvoir de la République et ceux qui ont produit des preuves de délits contre eux-mêmes par des photos et tournages faits par selfies et portables de leurs camarades ont déclaré qu'ils étaient venus de plusieurs états de la fédération en autocars (une centaine) payés par les organisateurs, ainsi que d'autres frais. Il reste aussi à savoir qui a payé, depuis l'élection de Lula da Silva, le 30 octobre 2022, les frais et les salaires de plus de 3.000 personnes campées devant les casernes partout au Brésil pour exiger des militaires la prise du pouvoir par un coup d'État.
2. Le gouverneur de Brasília, accusé du crime d'omission, a été congédié pour 90 jours par une décision du ministre du STF (Tribunal suprême fédéral) Alexandre de Morais, aussi président du TSE (Tribunal supérieur électoral), et l'arrêt présidentiel de la nuit du 8 janvier de l'intervention fédérale sur la police du gouvernement de Brasília, responsable de la sécurité de la capitale fédérale, a passé facilement à la chambre des députés et au Sénat.
3. Entretemps, les gouverneurs des états et des maires des grandes villes, avec l'aide des forces de sécurité, y compris celles de l'Armée, ont déjà démantelé les campements susmentionnés..
4. L'Avocatie général de l'union (AGU) vient de plaider le blocage des biens de plus d'une centaine d'hommes d'affaires et politiciens déjà identifiés comme ayant financé cette tentative de coup d'État.
5. Un député allié du capitaine a accusé d'omission le nouveau ministre de la Justice (ministre de l'intérieur), sous le prétexte qu'il était au courant des démarches pour l'invasion et déprédation des lieux de pouvoir brésiliens le dimanche 8 janvier.
6. Toutefois, des enregistrements prouvent que l'administration du palais présidentiel avait averti le gouverneur de Brasília de l'arrivée excessive d'autocars emportant des gens habillés du maillot de la Sélection et du drapeau brésilien (Ordem e Progresso) et la formation d'une foule hystérique devant ces lieux là, et que le gouverneur de Brasília, a eu ensuite des entretiens par téléphone avec son chef de police, celui-ci assurant à son supérieur qu'il n'y avait rien d'anormal, et ayant comme réponse un seul mot: merveille! .
7. Le capitaine va subir sa sixième intervention chirurgicale à ses boyaux aux États Unis, conséquence d'une opération de cancer ou d'un coup de couteau mystérieux qu'il aurait reçu dans l'attentat du 6 septembre 2018, presque deux mois avant son élection comme "o mito", "o messias", l'envoyé de Dieu pour sauver le Brésil.
8. Deux jours avant cette émeute, des procès concernant plusieurs délits ont été menés contre le capitaine et tutta la famiglia présidentielle, ainsi que contre son candidat à vice-président, le général Braga Neto, lui aussi ministre de la Défense du gouvernement du capitaine et ses généraux.
9. La présence du capitaine brésilien aux États-Unis peut devenir un terrible embarras pour Donald Trump, Joe Biden et tous les Américains de gauche ou de droite.
10. Sauf une minorité complètement démoralisée, on voit clairement une condamnation nationale contre ces actions terroristes renforcée par une déclaration conjointe des 3 pouvoirs de la République pour préserver la démocratie et de faire tout ce qui est possible, et dans les plus brefs délais, en vue de faire ces terroristes, leurs complices et mandant répondre criminellement et financièrement pour leurs délits.
11. Dura lex sed lex. Il faut écraser la tête du serpent aussitôt que possible.
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