sábado, 25 de fevereiro de 2023

ART NOUVEAU

 Les plus belles architectures Art nouveau


Antoni Gaudí, La Casa Batlló, Barcelone

Antoni Gaudí, La Casa Batlló, Barcelone, 1904-1906

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La plus mythique

À Barcelone, il y a bien sûr l’incontournable Sagrada Família, mais Antoni Gaudí a aussi laissé son empreinte à quelques pas de là. Sur l’une des plus grandes artères de la ville, Passeig de Gràcia, se dresse la Casa Batlló, l’autre grand chef-d’œuvre de l’architecte moderniste catalan. On croit vivre un rêve éveillé : sa façade est recouverte de carreaux de céramiques et de verres aux teintes aquatiques, son toit ressemble à la peau écaillée d’un reptile tandis qu’aux fenêtres se dressent de fines colonnes semblables à des os ! Un édifice hors norme, imaginé pour Josep Batlló i Casanovas, un riche industriel du textile.

© ChristianSchd

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Casa Batlló

Paul Cauchie, Façade de la Maison Cauchie, Bruxelles
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Paul Cauchie, Façade de la Maison Cauchie, Bruxelles, 1905

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La plus solaire

Bienvenue dans l’antre d’un couple d’artistes : Paul Cauchie et Caroline Voet. Respectivement architecte et peintre, ils ont bâti cette maison l’année de leur mariage, en 1905. Conçue comme un manifeste de leur savoir-faire, il s’agit d’un des plus beaux exemples d’architecture Art nouveau à Bruxelles. Impressionnante, sa façade jaune percée d’une grande fenêtre ovale est ornée de graffites monumentaux représentant des allégories des arts. Aujourd’hui classée, cette maison a bien failli être détruite pour laisser place à un immeuble d’habitation. Récemment remise en vente, elle devrait accueillir d’ici 2025–2026 un musée.

© PjrTravel / Alamy / Hemis

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La Maison Cauchie

Frans Smet-Verhas, Maison De Vijf Werelddelen, Anvers
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Frans Smet-Verhas, Maison De Vijf Werelddelen, Anvers, 1901

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La plus originale

Non, vous ne rêvez pas : il s’agit bien d’une proue de bateau qui pointe à l’angle de cette curieuse maison anversoise ! Pour ne rien gâcher à son originalité, elle est surmontée d’une loggia circulaire décorée de vitraux portant le nom des cinq continents. Autre détail étonnant : les balcons en fer forgé sont en forme d’éclairs, et évoquent une tempête en mer ! Le commanditaire de cette fantaisie architecturale, située à deux pas du musée royal des Beaux-Arts d’Anvers ? Un certain P. Roeis, armateur de son état !

© Urban Photography TLV / Alamy / Hemis

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Maison De Vijf Werelddelen

Gustave Strauven, Façade de la Maison Saint-Cyr, Bruxelles
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Gustave Strauven, Façade de la Maison Saint-Cyr, Bruxelles, 1901-1903

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La plus excentrique

Quatre mètres à peine : c’est la largeur de cette étroite maison bruxelloise, érigée entre 1901 et 1903 pour le peintre Georges de Saint-Cyr. Chef-d’œuvre de Gustave Strauven, élève de Victor Horta, sa façade fait la part belle à toutes les fantaisies Art nouveau : ferronneries et menuiseries aux courbes folles, pierres sculptées… Son extravagance qui fait aujourd’hui sa renommée n’a pas toujours fait l’unanimité ! Plus de 70 ans après sa construction, la Commission royale des Monuments et Sites la qualifiait encore d’ « œuvre tumultueuse dans des proportions déconcertantes ».

Photo Wikimedia Commons

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Maison Saint-Cyr

Lluís Domènech i Montaner, Palais de la musique catalane, Barcelone
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Lluís Domènech i Montaner, Palais de la musique catalane, Barcelone, 1908

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La plus sensationnelle

Autre chef-d’œuvre architectural de Barcelone, le Palais de la musique catalane impressionne par sa profusion de décors colorés. Édifié en 1908 par Lluís Domènech i Montaner, il s’inscrit dans le pur style du modernisme catalan. Colonnes de mosaïques qui se terminent en queue de paon, vitraux ornés de fleurs et d’animaux fantastiques… Sans oublier le clou du spectacle : une époustouflante coupole, elle aussi en vitrail, qui forme un puits de lumière naturelle dans la salle de spectacle. Sensationnel !

© MB_Photo / Alamy / Hemis

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Palais de la musique catalane

Miksa Róth, Façade de la Banque Török, Budapest
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Miksa Róth, Façade de la Banque Török, Budapest, 1906

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La plus allégorique

Moins connue que sa grande sœur de Vienne, la Sécession hongroise a laissé à Budapest de très beaux témoignages architecturaux. Preuve en est cet édifice, ancien siège de la banque Török et associé. Ce qui fait sa beauté ? Son étroite façade flanquée de grandes fenêtres, ornée à son sommet d’une majestueuse mosaïque. Réalisée par l’artiste Miksa Róth, elle représente une vierge sur un trône, entourée de figures allégoriques et d’illustres personnages de l’histoire du pays. Son nom : Gloire à la Hongrie.

© Bridgeman Images / Photo Alan John Ainsworth - HIP

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Banque Török

Hector Guimard, Porte d’entrée du Castel Béranger, Paris
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Hector Guimard, Porte d’entrée du Castel Béranger, Paris, 1894

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La plus parisienne

Impossible de faire un tour du monde des plus belles architectures Art nouveau sans citer Hector Guimard. Si l’on peut s’émerveiller à Paris de ses œuvres à chaque coin de rue (ses célèbres stations de métro !), il faut se rendre dans le 16e arrondissement de la capitale pour admirer l’un de ses chefs-d’œuvre : le Castel Beranger. Inspiré par Victor Horta, il laisse courir sur la façade son amour des arabesques. Sa fantaisie se manifeste par petite touches : des ferronneries aux vitraux, sans oublier la somptueuse porte d’entrée !

© Bridgeman Images / Photo Kim Young Tae

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Castel Béranger

Otto Wagner, Façade de la Majolikahaus, Vienne
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Otto Wagner, Façade de la Majolikahaus, Vienne, 1898-1899

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La plus fleurie

Indissociable de l’ADN architectural de Vienne, Otto Wagner a profondément marqué la ville de son empreinte. On lui doit notamment des ponts, les célèbres stations de métro Karlsplatz, ou encore un duo d’immeubles époustouflants : la maison aux médaillons et la maison des majoliques. Sur cette dernière, qui doit son nom aux carreaux de céramique qui couvrent sa façade rose, prolifèrent des fleurs dessinées par Alois Ludwig formant une sorte de grand tourbillon. Fleurs que l’on retrouve également sur les balcons qui courent tout le long de la façade ainsi que sur la corniche de l’immeuble. Un ravissement !

© Alamy / Hemis / Photo Elles Rijsdijk

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Majolikahaus

Victor Horta, Cage d’escalier de l’Hôtel Tassel, Bruxelles
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Victor Horta, Cage d’escalier de l’Hôtel Tassel, Bruxelles, 1894

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La plus secrète

Conçue par Victor Horta en 1894, l’hôtel Tassel est considéré comme le premier exemple d’architecture Art nouveau à Bruxelles. Sa façade, percée de grandes fenêtres façon bow window, ne laisse presque rien transparaître du faste de l’intérieur de cette demeure, malheureusement inaccessible au public. Sol en mosaïque, verrières, escalier majestueux, décors muraux du peintre Henri Baes… L’ensemble condense les grands principes architecturaux qu’Horta appliquera dans ses futures réalisations. Un chef-d’œuvre !

© Bridgeman Images / Photo Alastair Carew-Cox

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Hôtel Tassel

Jardin d’hiver du Couvent des Ursulines, Onze-Lieve-Vrouw-Waver
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Jardin d’hiver du Couvent des Ursulines, Onze-Lieve-Vrouw-Waver, 1900

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La plus féérique

Attention, pépite ! À quelques pas de Malines, en Belgique, se trouve le couvent des Ursulines qui abrite un véritable trésor : son jardin d’hiver ! Si le nom de son architecte demeure inconnu, on sait néanmoins que ce chef-d’œuvre caché a été bâti en 1900. Ce qui le rend si féérique : sa structure composée de vitraux multicolores et bien sûr sa coupole qui représente le matin, la journée et la nuit… Tout simplement magique !

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Couvent des Ursulines

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