terça-feira, 30 de novembro de 2021

JOSÉPHINE BAKER AU PANTHÉON

 Le récit en images de la cérémonie tout en couleurs de l'entrée de Joséphine Baker au Panthéon

Une cérémonie en couleur, émouvante et très moderne. Le cénotaphe de Josephine Baker a remonté doucement la rue Soufflot, plongée dans les projecteurs tricolores et les paroles des Josephine Baker. Voici le récit en images de la panthéonisation présidée par Emmanuel Macron.

Baignée de couleurs, la cérémonie d'entrée de Joséphine Baker au Panthéon a été tour à tour poignante et très gaie
Baignée de couleurs, la cérémonie d'entrée de Joséphine Baker au Panthéon a été tour à tour poignante et très gaie © AFP / photos AFP

Quarante-six ans après sa mort en 1975, Joséphine Baker revient en pleine lumière mardi en entrant au Panthéon pour y rejoindre les grandes figures françaises grâce à sa vie extraordinaire d'artiste de music-hall, de résistante et de militante antiraciste.

Femme, noire, artiste de scène et née à l'étranger, Joséphine Baker est la sixième femme - sur 80 personnages illustres - à  entrer au Panthéon. Cette cérémonie a été l'occasion d'une scénographie simple et moderne, avec un panthéon aux milles couleurs. La cérémonie qui a débuté vers 17h40 a été tour à tour joyeuse, grâce aux chansons de Joséphine Baker, tantôt très émouvante, notamment lorsque du chant des Partisans ou lors de l'entrée du cénotaphe au cœur du monument, accompagné par la musique de Pascal Dusapin.  

Le public le long de la rue Soufflot

La cérémonie a commencé vers 17h40 alors que la foule s'est massée le long de la rue Soufflot montant au Panthéon depuis le jardin du Luxembourg, pour rendre hommage à l'artiste, résistante et militante anti-raciste, une combattante qui chante, comme elle aimait à se définir.

Une passante a même revêtue une ceinture de bananes pour rendre hommage à la star du music-hall, en référence au costume de scène qu'elle a dû arboré lors d'un de ses spectacles aux Folies Bergères. 

Mireille, très émue, a voulu saluer la mémoire de Joséphine Baker, à sa façon, avec des bananes autour de la ceinture
Mireille, très émue, a voulu saluer la mémoire de Joséphine Baker, à sa façon, avec des bananes autour de la ceinture © Radio France / Mathilde Dehimi
Rue Soufflot, Paris, devant le Panthéon, avant l'arrivée du cénotaphe de Joséphine Baker
Rue Soufflot, Paris, devant le Panthéon, avant l'arrivée du cénotaphe de Joséphine Baker © Radio France / Victor Vasseur

Camille a 22 ans. Elle est arrivée après les cours dès 15h30. Elle est  étudiante en histoire à la Sorbonne.  "Mon pays est Paris" est l'une de ses chansons préférées. Elle connaît Joséphine Baker depuis cinq ou six ans ans.  Elle attendait sa panthéonisation car Baker est très proche de la France. Elle a beaucoup apporté, notamment pour les femmes noires.  "Elle devait entrer au Panthéon" dit-elle.  Pour Camille, "Joséphine Baker est synonyme de l'insouciance et de la gaieté des années 20".

Camille, étudiante en Histoire, est venue rendre hommage à Joséphine Baker
Camille, étudiante en Histoire, est venue rendre hommage à Joséphine Baker © Radio France / Victor Vasseur
La foule rue Soufflot pour saluer le cénotaphe de Joséphine Baker avant qu'il n'entre dans l'enceinte du Panthéon
La foule rue Soufflot pour saluer le cénotaphe de Joséphine Baker avant qu'il n'entre dans l'enceinte du Panthéon © AFP / Victor Vasseur
Dans la foule, pancarte faisant référence à la couleur de peau de Joséphine Baker
Dans la foule, pancarte faisant référence à la couleur de peau de Joséphine Baker © AFP / Julien de Rosa

Le cénotaphe et les médailles de Joséphine Baker

Les invités attendaient pendant ce temps à l'intérieur du monument, notamment beaucoup d'artistes, comme Line Renaud, Catherine Frot, François Cluzet, ainsi que le prince Albert II de Monaco, puisqu'elle fut monégasque, et grande amie de la princesse Grâce.  

L'artiste Line Renaud, au centre, avec la ministre de la culture Roselyne Bachelot et Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education
L'artiste Line Renaud, au centre, avec la ministre de la culture Roselyne Bachelot et Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education © AFP / SARAH MEYSSONNIER / POOL
Catherine Frot et François Cluzet
Catherine Frot et François Cluzet © AFP / SARAH MEYSSONNIER / POOL

A 18h le cénotaphe de Joséphine Baker attendait au bas de la rue. La dépouille de Joséphine Baker n'est pas dans ce cercueil, puisque sa famille a décidé de la laisser reposer dans le cimetière marin de Monaco, aux côtés de son dernier mari et de l'un de ses enfants.  Symboliquement, ce cénotaphe a été rempli de poignées des quatre terres chères à Joséphine Baker : sa ville natale de Saint-Louis, Paris qui l'a rendue célèbre, le château des Milandes  en Dordogne où elle installa sa tribu "arc-en-ciel", et Monaco où elle a vécu les dernières années de sa vie.

Le cénotaphe de Joséphine Baker, couvert du drapeau français, et d'un coussin où sont posées ses décorations
Le cénotaphe de Joséphine Baker, couvert du drapeau français, et d'un coussin où sont posées ses décorations © AFP / Julien de Rosa

La voix de la comédienne Sephora Pondi, pensionnaire de la Comédie française, retraçant la vie de Joséphine Baker a été diffusée durant toute la progression du cortège sur la rue Soufflot.

Chanson de cabaret et chant des partisans

C'est la chanson "Me revoilà Paris", l'une des plus célèbres chansons de Joséphine Baker qui a retentit au début de la cérémonie, lui donnant une atmosphère de cabaret. 

Six porteurs de l’Armée de l’Air et de l’Espace ont porté le cénotaphe de Joséphine Baker, couvert du drapeau français, suivi par une aviatrice de l’Armée de l’Air et de l’Espace portant le coussin sur lequel étaient placées les cinq décorations
Six porteurs de l’Armée de l’Air et de l’Espace ont porté le cénotaphe de Joséphine Baker, couvert du drapeau français, suivi par une aviatrice de l’Armée de l’Air et de l’Espace portant le coussin sur lequel étaient placées les cinq décorations © Radio France / Victor Vasseur

L'ambiance a été ensuite plus solennelle. Six porteurs de l’Armée de l’Air et de l’Espace ont porté le cénotaphe de Joséphine Baker, couvert du drapeau français, suivi par une aviatrice de l’Armée de l’Air et de l’Espace portant le coussin sur lequel étaient placées les cinq décorations de Joséphine Baker : Chevalier de la Légion d’Honneur, Croix de Guerre 1939/1945 avec Palme de Bronze, Médaille de la Résistance, Médaille Commémorative des Services Volontaires de la France Libre, Médaille Commémorative Française de la Guerre de 39-45. 

Le cénotaphe amené devant l'entrée principale du Panthéon
Le cénotaphe amené devant l'entrée principale du Panthéon © AFP / Julien de Rosa

Les différents moments ont ainsi permit de rappeler que Joséphine Baker a été une artiste éprise de liberté. Les images projetées ont montré les grandes capitales où la star s'est produite, ainsi que son engagement dans la résistance et dans l'armée.  

Le chant des partisans entonné par l'armée

Le chœur de l’armée française a interprété le Chant des Partisans avant que soixante enfants de la chorale de la maîtrise populaire de l’Opéra-comique interprètent "Dans mon village".

Le chœur de l'armée française interprète le chant des Partisans
Le chœur de l'armée française interprète le chant des Partisans © Radio France / Victor Vasseur
Les enfants de la maîtrise de l'Opéra Comique
Les enfants de la maîtrise de l'Opéra Comique © AFP / Julien de Rosa

Après la diffusion de sa plus célèbre chanson : "J'ai deux amours, mon pays et Paris", un montage vidéo illustrant la vie de la chanteuse, de la scène parisienne à son discours aux côtés de Martin Luther King, a été projeté sur la façade du Panthéon.

La projection d'un portrait de Martin Luther King rappelle l'engagement de Joséphine Baker pour les droits civiques aux Etats-Unis
La projection d'un portrait de Martin Luther King rappelle l'engagement de Joséphine Baker pour les droits civiques aux Etats-Unis © AFP / SARAH MEYSSONNIER / POOL

"L’égalité de tous avant l’identité de chacun"

"In Nomine Lucis", œuvre chorale du compositeur contemporain Pascal Dusapin, a accompagné l'entrée du cénotaphe dans la nécropole républicaine où Emmanuel Macron a rendu hommage aux multiples combats de l'artiste.

Le cénotaphe de Joséphine Baker accueilli au Panthéon par Emmanuel Macron
Le cénotaphe de Joséphine Baker accueilli au Panthéon par Emmanuel Macron © AFP / SARAH MEYSSONNIER / POOL

Le chef de l'Etat a pris la parole à 18h35. 

"Vous entrez dans ce Panthéon où s'engouffre avec vous un vent de fantaisie et d'audace. Pour la première fois ici une certaine idée de la liberté et de la fête", a dit Emmanuel Macron. "Vous entrez dans ce Panthéon parce que, née américaine, il n'y a pas plus française que vous".

"Elle entre ici pour nous rappeler à nous mêmes, qui mettons tant d’entêtement à vouloir l’oublier, l’insaisissable beauté de notre destin collectif : nous qui sommes une nation de combat, fraternelle, que l’on désire, que l’on mérite, qui n’est elle même que lorsqu’elle est grande et sans peur" a-t-il dit.  Il a rappelé qu'elle fut "fulgurante de beauté et de lucidité dans un siècle d’égarements", et "qu'elle fit, à chaque tournant de l’Histoire, les justes choix, distinguant toujours les Lumières des ténèbres". 

"Sa cause était l’universalisme, l’unité du genre humain. L’égalité de tous avant l’identité de chacun. L’hospitalité pour toutes les différences réunies par une même volonté, une même dignité. L’émancipation contre l’assignation". 

Le discours d'Emmanuel Macron pour l'entrée au Panthéon de Joséphine Baker
Le discours d'Emmanuel Macron pour l'entrée au Panthéon de Joséphine Baker © AFP / SARAH MEYSSONNIER / POOL /

Le cénotaphe, couvert du drapeau français, restera toute la nuit dans la nef. Mercredi, au cours d'une cérémonie familiale, il sera installé dans le caveau 13 de la crypte, où se trouve déjà l'écrivain Maurice Genevoix, entré au Panthéon l'an dernier.

Brian Bouillon Baker, l'un des fils de Joséphine Baker
Brian Bouillon Baker, l'un des fils de Joséphine Baker © AFP / SARAH MEYSSONNIER / POOL

O IMIGRANTE

MÚSICA DE BAMBU

TALA TARANGA

A FISSURA DE SILFRA

 

A fissura de Silfra da Islândia é um dos únicos lugares onde pode mergulhar entre dois continentes.

Em alguns casos o espaço é tão estreito, que você pode tocar a América do Norte e a Europa de uma vez.

A falha está crescendo cerca de 2 cm por ano devido aos movimentos da placa.

AQUILO QUE DEVERIA SER...

 ... A REGRA ABSOLUTA DOS ARQUITETOS.




segunda-feira, 29 de novembro de 2021

VIRGIL ABDOH, DA LOUIS VUITTON


 Virgil Abloh morreu neste domingo (28), aos 41 anos. 

O diretor criativo de moda masculina da Louis Vuitton e dono da Off-White faleceu vítima de um câncer, um tumor cardíaco maligno, descoberto em 2019 -- e tratado, por opção própria, de forma reservada.

O falecimento foi confirmado pela Louis Vuitton.

"LVMH, Louis Vuitton e Off White estão arrasados ao anunciar o falecimento de Virgil Abloh, no domingo, 28 de novembro, de câncer, contra o qual ele vinha lutando em particular há vários anos. Bernard Arnault, CEO da LVMH, disse “Estamos todos chocados com esta notícia terrível. Virgil não era apenas um gênio do design e um visionário, ele também era um homem com uma bela alma e grande sabedoria. A família LVMH junta-se a mim neste momento de grande tristeza e todos pensamos nos seus entes queridos com o falecimento do marido, pai, irmão, filho e amigo”


Nascido em Rockford, no estado americano do Ilinóis, em 30 de setembro de 1980, Virgil Abloh foi o primeiro diretor criativo negro da história da Louis Vuitton, assumindo a linha masculina da marca em 2018, mesmo ano em que foi eleito uma das 100 pessoas mais influentes do mundo pela revista "Time".


O início da carreira de Virgil Abloh foi ao lado do rapper Kanye West. Os dois foram estagiários da FENDI juntos, em uma relação que levou Kanye a ter Abloh como diretor criativo da sua agência de publicidade, DONDA.

domingo, 28 de novembro de 2021

A PRIMEIRA NEGRA

  Josephine Baker: uma espiã no Panthéon

Lá por meados dos anos 1920, Joséphine Baker chegou a Paris. Desembarcou na Gare Saint-Lazare, onde um homem branco lhe estendeu a mão para ajudá-la a descer do trem. Pronto! Amor à primeira vista! Não com o galante cidadão, mas com a França.

Essa Joséphine a quem os franceses chamavam de "Baquér" -- e que na terça feira vai ser "pantheonizada" -- tinha como carro-chefe de seu repertório a canção que ela entoava lá no alto de sua voz: "J'ai deux amooooours!! Mon pays et Pariiiiis!!".


Americana que vivera a infância num gueto de Saint-Louis, em Missouri, ela contava que o episódio da gare foi definitivo: "Que felicidade estar na rua e poder chamar um táxi sem que o motorista se recusasse a me levar; que alegria pensar que se tivesse fome poderia entrar em qualquer restaurante sem que me pusessem para fora."
Antes da guerra, Joséphine foi cantora, atriz de teatros de revista, ícone dos Anos Loucos, adulada pelo público, pelos ricos brasileiros que iam vê-la, em Paris ou no Cassino da Urca, encenar "O que é que a baiana tem?" com um biquíni sumário feito de bananas estrategicamente colocadas.



Durante a guerra, surgiu a outra Joséphine: a que fez muita contra-espionagem em favor dos Aliados, buscando informações nos jantares mundanos que frequentava; que foi tenente das forças de libertação comandadas por De Gaulle; que tirou brevê de aviadora, prosseguiu na espionagem e deu concertos para angariar dinheiro para a Resistência. Ainda mais tarde, seria ativíssima militante dos direitos dos negros, e mãe adotiva de doze filhos.



Quando cheguei a Paris fui vê-la no palco, para uma reportagem, no Bobino de Montparnasse. Ela estava com quase 70 anos e fazia 50 de carreira, encenando um musical sobre sua própria vida. Na avant-première, estava o Tout-Paris, de Sophia Loren a Mick Jagger e Grace de Mônaco, e foi lido um telegrama de Giscard d'Estaing, então presidente. Dias depois, Joséphine morreu do coração.
Dia 30, é a vez de outro presidente, Macron, render homenagem a ela, que, como se diz aqui, "receberá as honras de entrar no cenotáfio do Panthéon", onde repousam os grandes da Pátria.
Curiosamente, não serão suas cinzas que entrarão no Panthéon -- estas continuarão em Mônaco. Mas uma urna com terra dos 4 lugares onde viveu: Saint Louis, Dordogne, onde tinha um castelo, Monaco e Paris.
Ela será então a sexta mulher a entrar no Panthéon. A primeira negra.

SEU PRÓXIMO FERIADO

 


RUY OHTAKE

 


Ruy Ohtake (São Paulo27 de janeiro de 1938 – São Paulo, 27 de novembro de 2021) foi um arquiteto e designer brasileiro. Foi responsável por mais de trezentas obras realizadas no Brasil e no exterior. Foi professor da Faculdade de Arquitetura e Urbanismo da Universidade Presbiteriana Mackenzie e da Universidade Católica de Santos.

No ano de 1999, Ohtake foi convidado para fazer parte do 20.º Congresso da União Internacional de Arquitetos, em Pequim, ao lado de Jean Nouvel e Tadao Ando. De acordo com Oscar Niemeyer, Ohtake é um dos mais legítimos representantes da arquitetura brasileira.




Em junho de 2012, Ohtake recebeu a Medalha de Anchieta e Diploma de Gratidão pela Câmara Municipal de São Paulo, através do político Chico Macena, como homenagem e reconhecimento por toda sua obra na Cidade de São Paulo, principalmente as obras voltadas para projetos sociais no bairro de Heliópolis.




É de Ohtake, por exemplo, entre outras obras, os hotéis Unique e Renaissance, o Parque Ecológico do Tietê, o sistema de transporte urbano Expresso Tiradentes e a sede social e cultural do São Paulo Futebol Clube.

A partir de 1970 os seus trabalhos começam a se diversificar, incluindo bancos, indústrias e órgãos públicos, como as centrais telefônicas da Companhia de Telecomunicações do Estado de São Paulo (COTESP), o Laboratório Telemétrico de Controle Ambiental da CETESB e a Agência Butantã do BANESPA.




Em Brasília, o arquiteto assinou o Royal Tulip Alvorada, o Estádio do Bezerrão e o Brasília Shopping. No exterior, é ele o responsável pela Embaixada Brasileira em Tóquio, no Japão, e pelos jardins e pelo museu aberto da Organização dos Estados Americanos, nos Estados Unidos.




Ohtake ainda assinou o projeto de adequação do Estádio Cícero Pompeu de Toledo (Morumbi) para a Copa do Mundo de 2014 que foi realizada no Brasil.




Inspirado no movimento brutalista, projetou a Casa brutalista, na década de 1970.

VER VENEZA...

 ... E DORMIR.


A NOSSA HISTÓRIA EM SITUAÇÃO DE RUA



Paulo Ormindo de Azevedo

Dou-lhe uma, dou-lhe duas, dou-lhe três. O vencedor, além do terreno de 10.658 m², leva de quebra um monumento do século XVI com 4.037 m² e provisoriamente a historia da colonização portuguesa na América e da navegação a vela no Atlântico Sul para o Oriente, já que a Bahia foi capital do país até 1763. A segunda chamada ao leilão eletrônico da Quinta do Tanque, sede do Arquivo Público do Estado, no último dia nove (9/11), foi suspensa pelo juiz George Alves de Assis considerando que 60 dias era pouco para despejar 41milhões de documentos históricos, mas que nesse prazo a Fundação Pedro Calmon, a quem o arquivo está subordinado, elaborasse um plano para evacuá-los.
A antiga Casa de Retiro dos Jesuítas, do século XVI e antigo lazareto, tombada pelo IPHAN em 1949 encontrava-se em ruína, no inicio da década de 1970, ocupada por oficinas mecânicas que ameaçam incendiá-la. Em 1973, quando eu dirigia o Inventário de Proteção do Acervo Cultural da Bahia, subordinado à Secretaria de Indústria Comercio e Turismo, resolvemos elaborar projeto para sede dos Conselhos de Cultura e Educação. A Bahiatursa se adiantou e comprou o imóvel em 1977 para sua sede. Uma vez restaurada, em 1980, ACM considerando sua significação histórica resolveu transformá-lo em sede do Arquivo Público do Estado.
A atual questão data do final da década de 1980. A firma TGF Arquitetos Ltda., acrônimo dos sobrenomes de Jader Tavares (morto), Otto Gomes e Fernando Frank ofereceu à Bahiatursa anteprojetos de equipamentos turísticos, que a Bahiatursa alegou não ter solicitado nem contratado. Mas a Justiça considerou, em 1990, que a firma tinha direito a honorários. Em 2005, a Bahiatursa não havendo pagado deu em penhora a Quinta do Tanque e outros imóveis e a questão virou uma avalanche de neve no valor de R$50 milhões, superando, Inclusive, em valor absoluto, caso semelhante ocorrido na década de 1980 envolvendo a Petrobrás.
Com um lance mínimo de R$6,4 milhões, uma pechincha, já que o imóvel está avaliado no dobro, o vencedor fica dono da Quinta do Tanque e o Estado pode deduzir de seu débito crescente esta pequena parcela. A rigor o novo dono não poderá demoli-la, ou fazer alterações, mas há precedente de demolição em Salvador de monumento tombado e nele ser construído um condomínio chiquérrimo de 43 andares encostado à igreja tombada da Vitória.
Segundo os juristas não cabe mais recurso, embora o processo esteja crivado de falhas, mas a sociedade civil não vai abrir mão de sua história. No último dia 18, na sede da Academia de Letras da Bahia, foi criada uma força tarefa com representantes das principais instituições culturais da Bahia e de órgãos federais articulados a movimentos internacionais, para não permitir que se consuma mais um absurdo de que lamentava Octávio Mangabeira.
SSA: A Tarde, 28/11/2021

sexta-feira, 26 de novembro de 2021

MARIGHELLA


Ontem, quinta-feira 25 de novembro, fui finalmente assistir.
Gostei.
Apesar do som deficiente da sala do Shopping da Bahia, apesar do assento estreito, apesar da máscara que não permite respirar livremente.
Antes de qualquer outra consideração, é um filme que chega no momento político mais oportuno, neste Brasil que parece querer retroceder de meio século.
Até podemos considerar milagroso não ter sido censurado.

Todos os atores, até os menos evidentes, são excelentes, o Seu Jorge, hors-concours.
A época muito bem recriada, o ritmo sempre se mantem.
Com uma duração de mais de 2 horas e meia, nunca fica cansativo. Mesmo assim, poderia ter um ou outro corte. As cenas finais talvez não sejam muito úteis.
A declaração do delegado é o mais certeiro epílogo do filme.
Wagner Moura, além de grande ator, evidencia um bom potencial para diretor de cinema.
Um filme imperdível.

O SEMPRE AMADO AMADEUS


Uma belíssima produção!

As Bodas de Fígaro

A personagem de Fígaro foi criada pelo francês Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, professor de música dos filhos do Rei Luís XV. Caron escreveu, nos finais do século XVIII, três comédias para teatro: O Barbeiro de Sevilha (1775), As Bodas de Fígaro (1784) e A Mãe Culpada (1792), partilhando aquelas duas primeiras obras mencionadas a personagem de Fígaro. Beaumarchais tinha uma sólida posição económica que lhe permitia efetuar muitas viagens, nomeadamente a Espanha, em 1764. A obra, O Barbeiro de Sevilha, foi transformada em ópera por Giovanni Paisielo, em 1782, cuja estreia foi em São Petersburgo. Mais tarde, foi orquestrada para uma outra ópera, com o mesmo nome, por Rossini.

As Bodas de Fígaro foram imortalizadas pela ópera, em quatro atos, de Wolfgang Amadeus Mozart, estreada em 1786, em Viena, com libreto em italiano, escrito por Lorenzo da Ponte. Esta história é uma continuação da vida de Fígaro, iniciada em O Barbeiro de Sevilha, na qual Fígaro é barbeiro e, inteirando-se dos amores do Conde de Almaviva e de Rosina, decide uni-los através de um plano.
A trama das Bodas de Fígaro, situada 30 anos depois da ação d'O Barbeiro de Sevilha, começa com os preparativos do casamento de Fígaro (serviçal do Conde de Almaviva) com a donzela Susana, que está ao serviço da condessa Rosina. Fígaro fica ofendido quando Susana lhe conta que o Conde pretende exercer o direito de "pernada", direito ancestral que consistia em tomar o lugar do noivo na noite de núpcias, direito que era comum nos tempos medievais e exercido pelos nobres sobre as suas criadas.

Fígaro resolve então enganar o Conde. Começa por se apresentar no palácio com um grupo de camponeses, que homenageiam o Conde, atirando-lhe pétalas de flores aos pés, por este ter, alegadamente, eliminado o direito de "pernada". O Conde apercebe-se de que Fígaro está a tentar alguma artimanha e resolve enganá-lo também. Entretanto, a Condessa confessa a Susana que gostaria de recuperar a paixão do seu marido. Susana conta-lhe as insinuações do Conde relativamente a ela própria, assim como os ciúmes que o Conde tem da Condessa por causa dos amores que esta dedica ao seu criado Querubim.

Fígaro urde o plano de enviar um aviso ao Conde, dizendo-lhe que a Condessa tem um amante com quem se reunirá no jardim nessa noite. Entretanto Querubim disfarça-se de Susana para, mais tarde, juntar-se ao Conde que, pensando ter Susana, julgará estar, ao mesmo tempo, a vingar a sua honra. O Conde irrita-se por encontrar os aposentos da Condessa fechados à chave, enquanto esta e Susana disfarçam Querubim. Segue-se uma cómica troca de pessoas que culmina com a revelação da Condessa que afirma que Querubim se encontrava fechado no seu toucador mas, quando o Conde abre a porta, encontra Susana. A Condessa e Susana confessam ao Conde que a carta enviada por Fígaro é falsa, mas este continua a desconfiar de Querubim.

A data da boda estava a aproximar-se e o Conde, que também suspeitava da trama de Fígaro, diz a Susana que Fígaro deve dinheiro a Marcelina e que, portanto, terá que casar-se com esta. Susana quer entregar o dote que o Conde lhe deu para desobrigar Fígaro, mas o Conde lembra-lhe o direito de "pernada" implícito na promessa do dote. Entretanto, no momento da decisão, uma tatuagem no braço de Fígaro identifica-o como o filho desaparecido de Marcelina e Bártolo, que lhe perdoam a dívida e abençoam o seu casamento com Susana. Com mais algumas peripécias cómicas, a peça termina com o casamento de Fígaro e Susana e com o Conde ajoelhado aos pés da Condessa, pedindo-lhe perdão e assegurando-lhe o seu amor.

Em termos musicais, a ópera de Mozart, composta em 1785, apresenta, na Abertura, a sua parte mais famosa, introduzindo pela primeira vez o clarinete numa orquestra sinfónica e usando um tempo extremamente rápido, o prestissimo, que era dificilmente executado na época. O tempo da música acompanha desta forma o ritmo alucinante da narrativa encadeada de intrigas e situações cómicas, que se sucedem em catadupa.

GUSTAVE MOREAU, UM SIMBOLISTA

 

Gustave Moreau e a entrada de seu atelier

Gustave Moreau (6 de abril de 1826 - 18 de abril de 1898) foi um pintor francês. Tornou-se célebre por ser um dos principais impulsionadores da arte simbolista do século XIX.

A famosa escada entre segundo e terceiro piso

Moreau começou como pintor realista. Posteriormente, sob ainfluência dos impressionistas e pré-rafaelitas, evoluiu para uma pintura mais romântica e espiritual, que lhe permitiu entrar nas fileiras do simbolismo, junto com MunchEnsorPuvis de Chavannes e Redon.

Atelier e espaço de exposição


 Alguns historiadores de arte preferem se referir a eles como pós-impressionistas.

Outro aspecto do atelier

Nascido em Paris, este pintor teve aulas dadas pelos mestres Chassériau e Picot em seus respectivos ateliês

Édipo e a esfinge (1864)

Suas obras foram expostas pela primeira vez ao público e à crítica no Salão de 1852

A sala de estar

Ele pregava que a inspiração nunca seria encontrada no objeto a ser pintado, pois ela seria única e exclusiva do pintor, ou seja, a obra seria executada a partir do que foi sentido por ele.

O quarto de dormir

Os temas favoritos de Moreau eram as cenas bíblicas, principalmente a história de Salomé, muito em moda no final do século XIX, e as obras literárias clássicas.

Galatea (1880)

Mestre da cor, soube representar mulheres de uma beleza rara com traços de anjo e pele aveludada, cobertas apenas por ousadas transparências.

A esquerda escada para descer ao apartamento

 A luz foi utilizada por Moreau para obter essa atmosfera ao mesmo tempo mística e mágica, que caracterizou a pintura simbolista


Galatea 1880

No detalhismo caligráfico com que trabalhou os arabescos e demais elementos decorativos, Moreau se aproximou qualitativa e quantitativamente do modernista Klimt.